« Il n’y avait plus désormais de place pour un doute rassurant quant à la nature des êtres qui avaient édifié et habité cette ville monstrueuse, des millions d’années plus tôt... »
Après avoir atterri dans la cité inconnue, Dyer et Danforth ont pénétré dans la par tie souterraine afin d’y mener des explorations préliminaires, poussés par la curiosité scientifique ainsi que la volonté de retrouver le jeune Gedney. Sous la glace, ils découvrent un gigantesque labyrinthe de pierre, inviolé depuis la nuit des temps, où d’innombrables bas-reliefs décrivent la civilisation qui vécut là, de son apogée à son déclin. Mais, bientôt, ils repèrent les traces du traineau de Gedney et remontent sa piste… jusqu’à son cadavre.
Si Gedney était déjà mort, qui suivent-ils depuis le début ? Quels êtres ont laissé ces traces, et semblent se déplacer dans cette cité comme des habitués des lieux ?
Glacés d’effroi, mais incapables de résister à leur désir d’en apprendre davantage sur les Anciens, les deux hommes descendent toujours plus profondément dans ce cimetière glacial, jusqu’aux limites de la peur et de la folie…
Paysages déserts glacés, créatures innommables vieilles de plusieurs millions d’années découvertes dans un état de conservation anormal, étranges structures géométriques au sommet de montagnes noires, plus hautes que l’Everest… Cette nouvelle de Lovecraft a inspiré des générations d’auteurs et de réalisateurs, de John Carpenter, lorsqu’il réalise The Thing, à Guillermo del Toro qui rêve de la porter à l’écran.
Fasciné depuis toujours par l’univers de H.P. Lovecraft, François Baranger, illustrateur reconnu dans le monde pour ses talents de concept artist pour le cinéma et le jeu vidéo, s’est attelé à la tâche « cyclopéenne » de mettre en images ses principaux récits.
« Je pensais connaître Les Montagnes Hallucinées, maintenant je sais qu’elles étaient incomplètes. Je n’y retournerai plus sans les dessins de François, ils m’ont marqué les rétines aussi sûrement que les mots de Lovecraft à l’époque, et tout a fusionné. Pour le meilleur. » Maxime Chattam