« Un conteur de fables américain hors pair. »
—William Gibson
Dans ce troisième volet des Contes de l’Oriel, l’auteur fait un retour en arrière pour nous narrer les premiers exploits de l’aventurier Théophile Escargot, personnage important dans les deux premiers tomes. Les débuts de sa carrière ne sont guère brillants : jeune homme rêveur et plutôt paresseux, il se voit privé de sa maison et sa fille par une épouse mégère sous prétexte du vol d’une tarte, escroqué et humilié par un nain diabolique, et amoureux d’une femme, Leta, possédée par une sorcière. Il finit par être banni de Havreville et décide de descendre l’Oriel en quête de nouveaux horizons. Faisant preuve de résilience face à l’adversité, le voilà bientôt maître d’un fabuleux sous-marin de facture elfique qui lui permet de découvrir un passage vers la Balumnie, pays entouré de légendes. Là-bas, il affrontera de nouveau ses ennemis, luttant pour déjouer leurs plans néfastes et par la même occasion sauver sa bien-aimée. Portrait saisissant d’un antihéros, ce roman nous livre des clés pour mieux comprendre les dessous de cet univers insolite et déroutant.
Né en 1950 en Californie, James P. Blaylock est l’un des pères du steampunk, aux côtés de Tim Powers et K.W. Jeter, qu’il compte parmi ses amis. Il a reçu de nombreux prix pour son œuvre prolifique. Joyau de la culture steampunk, Homunculus s’est vu décerner le prestigieux prix Philip. K. Dick. La Machine de Lord Kelvin se déroule dans le même univers.