La voie du trône est acérée. Seuls les écorchés peuvent s’y engager. Le monde est fissuré et le temps s’y est enfui, nous amenant aux jours derniers, ceux qui nous ont attendus toute notre vie et menacent de nous filer entre les doigts. Ils m’appartiennent. Je me tiendrai devant les Cent, et ils m’écouteront. Je m’emparerai du trône, peu importe qui s’interposera, mort ou vif, et si je dois être le dernier empereur, alors je vous offrirai une fin mémorable.
C’est ici que le sage se détourne. C’est ici que les saints hommes s’agenouillent et en appellent à Dieu. Voilà les derniers kilomètres, mes Frères. Ne comptez pas sur moi pour vous sauver. Si vous êtes malins, fuyez. Si l’âme vous en dit, priez. Si la bravoure est en vous, tenez bon. Mais ne me suivez pas.
Sans quoi je vous briserai le coeur.