Le premier papier que nous avons publié sur le livre d'Isaac Marion vous a interpellé, et on en est ravis. Pour mettre fin à ce suspense intenable sur l'histoire en elle-même, voici le pitch du livre.

« Qui est mieux placé pour méditer sur le sens de la vie qu'un homme mort ? »

altR est un zombie. Mais il est un peu différent des autres.
Dans les ruines d'une ville à l'abandon, il rencontre une fille. Elle s'appelle Julie et elle est aux antipodes de ce qu'il connaît. Elle est vivante, palpitante. C'est un jaillissement de couleurs dans un camaïeu de gris. Sans vraiment savoir pourquoi, R choisit de ne pas la tuer. Et c'est le début d'une étrange relation, à la fois tendre et dangereuse. Jamais cela n'était arrivé. R bafoue les règles des Vivants et des Morts et défie la logique, mais il ne peut plus se contenter d'une existence vouée à la mort. Il veut respirer à nouveau, il veut vivre, et Julie va l'aider. Mais leur monde ne se laissera pas transformer sans combattre.


Et c'est là que la majorité d'entre vous affichent une mine de dégoût... Normal, on a du mal à s'imaginer un baiser entre une femme et un zombie. On a eu la même réaction.

Si ça peut vous rassurer, sachez que R est plutôt bien conservé. De près, il ne ressemble pas à un cadavre en décomposition, ce qui est le cas de la plupart de ses comparses. La mort a été clémente avec lui, s'il on peut dire.

Mais plus que par son apparence, R est différent à l'intérieur. S'il n'a aucun souvenir d'avant sa mort, il en garde tout de même un certain savoir vivre. Et même s'il est incapable d'étaler plus de deux syllabes ou de se rappeler comment lire une phrase, il apparaît comme intelligent. Et par ses yeux, on découvre une société de zombies qui n'est pas si sauvage que ça.

C'est tout le principe de ce roman. Voir le zombie d'un autre œil que celui de George Romero, Robert Kirkman ou Max Brooks. Dans Vivants, les morts ne sont pas présentés comme des bêtes sans âme uniquement en quête de chair fraîche, mais plutôt comme des personnes malades ayant perdu quelque chose, sans savoir quoi, et contraints de se nourrir par le seul moyen qu'ils connaissent.


C'est tout pour aujourd'hui. La prochaine fois, on laissera Claire, notre directrice éditoriale, vous expliquer pourquoi elle est tombée en amour pour ce livre.

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