Il y a quelques jours de cela, nous nous étions permis de poster un billet récapitulatif de tous les romans du maître disponibles chez Bragelonne. Aujourd’hui, c’est détente. On partagera simplement quelques anecdotes que vous connaissiez peut-être… ou pas. :)

Le Poids de son regard de Tim Powers

1) Tim Powers est le « père » de William Ashbless

En 1972, Tim Powers et James Blaylock (lui aussi futur auteur) poursuivent leur études dans la même Université. Ensemble, ils donnent vie à ce ce personnage fictif du XIXe siècle. Leur idée était de critiquer la qualité médiocre des poèmes publiés par le journal de l’école. Ils composèrent donc des poèmes en prose volontairement mauvais sous le pseudonyme d’Ashbless… textes qui furent publiés avec enthousiasme ! Anecdote amusante, ils mirent par la suite en scène ce personnage de leur côté dans leurs œuvres respectives sans même le savoir. C’est leur éditeur commun de l’époque qui leur fit la remarque, et qui leur conseilla de se consulter pour que les références coïncident.

2) L’invention du Steampunk

Ce courant artistique vous est désormais bien connu. Et Powers est l’un des trois pères fondateurs de ce genre, avec la sortie en 1986 des Voies d’Anubis. Le reste du triumvirat est complété de James Blaylock (Homonculus, 1986) et K.W. Jeter (Machines infernales, 1987). Pour la petite histoire, c’est ce dernier qui a proposé le terme « steampunk » au magazine Locus. Pour plus d’informations, nous vous conseillons la lecture du récent Guide Steampunk d’Étienne Barillier & Arthur Morgan (éditions ActuSF).

3) Tim Powers est devenu un ami intime de Philip K. Dick

Powers a rencontré le maître pendant ses études. Le personnage de David dans le roman SIVA est d’ailleurs inspiré de Powers. Dick a également adressé une dédicace à Powers et à sa femme dans la réédition de Blade Runner en 1982.

4) Un système de magie innovant

Sur des Mers plus ignorées de Tim PowersTim Powers a mis au point dans chacun de ses romans un système de magie original, mais surtout assez riche et complexe pour être cohérent, voire plausible. Il utilise en outre les éléments de ce système pour appuyer les faits historiques qu’il décrit et pour crédibiliser l’ensemble de son univers. Plutôt que de présenter un monde fictif dans lequel la magie aurait été présente, Powers fait toujours comme si la magie existait vraiment en trouvant une source légitime à cette dernière, comme par exemple le vaudou, dans Sur des mers plus ignorées.

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