Tout le monde se pose la question : qu’en est-il de la carrière britannique du roman de Pierre Pevel ? Les réponses sont ici…
Après une première critique issue du Fandom, et bien sûr l'élogieux papier publié récemment dans SFX, ce sont les webzines et blogs de la sphère anglo-saxonne de l’imaginaire qui se sont penchés sur le sujet
On commence par The Wertzone, un blog principalement littéraire qui salue aussi bien l’écriture de Pierre Pevel que la traduction de Tom Clegg. La chronique va jusqu’à dire que le roman se situe entre Les Trois Mousquetaires et Les Sept Samouraïs avec une pointe de Douze Salopards. La note attribuée est de quatre étoiles !
Cette review a été l’une des plus consultées sur le sujet, raison pour laquelle on la retrouve à plusieurs endroits sur le Web, et notamment dans la base de données de SF Chronicles. Elle est également disponible sur les forums de Westeros, l’une des plus importantes communautés de fans sur le Trône de fer. Rappelons au passage que Pierre a eu l’occasion de rencontrer l’auteur de cette saga, le grand George R.R. Martin, lors de la convention Anticipation de l’été dernier.
Fantasy Book Critic est, comme son petit nom l’indique, un blog réunissant moultes critiques de bouquins. Ici, The Cardinal’s Blades est présenté comme le roman de Fantasy qu’aurait pu écrire Alexandre Dumas (On va la voir souvent, celle-là !). Bien qu’un peu dérouté par le nombre de personnages et le background historique non familier au lectorat anglo-saxon, le critique semble avoir apprécié l’écriture fluide, au même titre que la sacrée dose de fun disséminée dans le livre. Conclusion logique : le roman plaira sans aucun doute à tous les amateurs de Dumas. Et il y en a un paquet dans le monde. (Jetez donc un œil aux commentaires de la critique).
Rising Shadow lève à son tour son chapeau à plume : « Un superbe roman de cape et d’épée et de Fantasy ! De l’aventure façon mousquetaire, des épéistes téméraires, des intrigues politiques, de l’action non stop et des dragons sont réunis dans cette nouvelle série. »
Même enthousiasme sur Total Sci-Fi Online, où le roman décroche la note de 8/10. Visiblement ravie d’essayer à nouveau de la Fantasy européenne après l'importation des ouvrages de Max Frei, Andrzej Sapkowski et Markus Heitz, la rédactrice de l’article déclare que le roman a un sacré bon rythme et qu’il vous scotche au point de vous empêcher de respirer !
Sur Graeme’s Fantasy Book Review, toujours le même et agréable son de cloche. Inspirée par le pitch du livre, Graeme a été surprise par ses chapitres assez courts. Mais très rapidement, l’allégresse a prédominé. La preuve avec quelques morceaux choisis : « Un livre dont la fin vous fait espérer une suite très rapidement est forcément bon ! Pevel rajoute des couleurs à tout ceci en incluant des duels à l’épée, des poursuites sur les toits, autant d’éléments qui confirment l’aspect cape et épée. Ses héros restent cool sous la pression, sont capables de bons mots alors qu’ils affrontent plusieurs adversaires avant de sauter de la fenêtre la plus proche. Les combats sont violents mais pleins de panache. J’aimerais tellement voir ça à l’écran… Et dire que les dernières pages annoncent plus de développement et encore plein d’aventures, j’espère que ce sera le cas ! »
Au final, une jolie note de huit trois quarts. (Très précis, tout ça ! )
« Tout le monde aime les dragons. » C’est le constat que dresse le rédacteur de Book Geeks dès le début de sa chronique. Plutôt positif, mais aussi redondant, à en croire le monsieur qui connaît déjà les dragons de différents auteurs comme Christopher Paolini (Eragon), Naomi Novik (Temeraire) ou encore Stephen Deas (Le Palais Adamantin). Mais avec Pierre Pevel, ils prennent une forme inédite et originale. L’espèce de famille draconique instaurée par l’auteur (dragons domestiques voire familiers, wyvernes, dragons humanoïdes ou à forme humaine, hybrides…) et la façon dont elle a été greffée à cette Europe du passé semble être l’élément qui impressionne le plus notre critique : « Pevel a travaillé dur pour livrer une aventure empruntant un cadre historique sans le changer plus que nécessaire : dragons mis à part, c’est une image réaliste et très agréable du Paris du XVIIe siècle que nous avons là. Si vous voulez de la Fantasy divertissante et originale, Les Lames seront de parfaits compagnons. »
Sur MyShelf, on trouve également un joli commentaire : « Alors que vous avancez dans le livre, vous pensez vous trouver dans le monde créé par Dumas… et c’est là que les dragons vous rappellent que non. Ils sont été greffés à l’intrigue de façon à ce qu’ils soient bien plus qu’un bonus. Le fan de Fantasy que je suis se réjouit de découvrir des mondes façonnés de cette façon et qui ont autant à offrir. »
Pour terminer, on se permet un petit flash-back pour rappeler à votre bon souvenir cette triple-interview de Gillian Redfearn (éditrice chez Gollancz), Stéphane Marsan et Pierre Pevel. Elle a été réalisée par la journaliste Sandy Auden pour le compte de SF Site.
Sacrée tournée de good vibes, non ?