Après la découverte, hier, de l’illustration de couverture, nous vous proposons aujourd’hui de lire les premières pages du roman de Ken Scholes.
On sait que vous attendiez cette preview depuis un sacré bout de temps, alors on ne va pas vous la faire longue.
Vous trouverez ci-dessous le lecteur habituel vous permettant de lire le prologue ainsi que les deux premiers chapitres du livre. Bonne lecture et à demain !
Bon anniversaire Bragelonne #1
Comme annoncé ici, on va dévoiler les petits mots que nous ont aimablement fait parvenir divers acteurs de l’édition à l’occasion des dix ans de Bragelonne. (Ce sera compilé ici.) Auteurs, illustrateurs, agents littéraires, traducteurs et lecteurs y sont allé de leur petit mot doux et on a décidé de vous faire partager leurs vœux. On commencera par la déclaration de l’ami Henri Loevenbruck qui, pour la petite histoire, était affichée sur notre stand, lors du dernier Salon du livre…
Bragelonne a dix ans. Je sais que c’est pas vrai, mais Bragelonne a dix ans.
Bragelonne, c’est l’exception qui confirme la règle selon laquelle il est absolument impossible de monter une boîte avec des amis et, surtout, que l’expérience dure.
Bragelonne, c’est l’exception qui confirme la règle selon laquelle la littérature de l’imaginaire ne peut pas marcher en France.
Bragelonne, c’est l’exception qui confirme la règle selon laquelle les Français ne sont pas capables de rivaliser avec les ricains en matière de pop culture.
Bragelonne, c’est l’exception qui confirme la règle selon laquelle jouer à des jeux de rôles pendant toute son adolescence rend con.
Bragelonne, c’est l’exception qui confirme la règle selon laquelle les éditeurs sont obligés d’arnaquer leurs auteurs pour survivre.En somme, Bragelonne est une maison d’édition ex-cep-tion-nelle et avoir eu l’opportunité de faire un bout de chemin avec ces types est probablement l’une des trois plus belles choses qui me soient arrivées dans ma vie (et je compte mes enfants là-dedans…), d’autant que la route en question est loin d’être finie. Et je ne suis pas super pressé d’arriver sur la bretelle. C’est toujours sur les bretelles qu’on a des accidents.
Pour finir, je tiens à faire amende honorable. Quand on a créé cette boîte, j’étais le seul à m’être opposé, avec véhémence, au nom Bragelonne. J’affirmais que c’était un nom tout pourri et que ça marcherait jamais. Bragelonne, c’est l’exception qui confirme la règle selon laquelle Lœvenbruck il a toujours raison.
Henri Loevenbruck,
auteur de La Moïra et de Gallica