Après s’être successivement penchés sur les cas respectifs de Laurell K. Hamilton, Brent Weeks et Luis Royo, intéressons-nous au quatrième luron dont la présence nous enchante tout autant.
Richard Morgan est un vieil ami de Bragelonne. Depuis la parution française de Carbone modifié (Prix Philip K. Dick) en 2003, l’auteur anglais nous a rendu visite assez régulièrement, pour notre plus grand plaisir. En 2005, par exemple, il se rendait au Imaginales d’Epinal à l’occasion de la sortie de Furies déchaînées, le troisième volet des aventures de son Takeshi Kovacs. (Rappelons que ce triptyque de science-fiction est désormais intégralement disponible en poche chez Milady.)
En 2008, rebelote aux Utopiales de Nantes pour assurer la promotion de Black Man (Prix Arthur C. Clarke), un bouquin qui montrait que la SF avait encore les moyens de secouer les tripes.
Enfin, cette année, Richard nous fait l’honneur de fêter avec nous les dix ans de Bragelonne au Salon de Paris, un événement qui n’a été que trop longtemps privé de sa présence. De plus, sa venue coïncide comme de par hasard avec la sortie de sa dernière œuvre, Terre de Héros. Dans cette trilogie, l’écrivain qu’on connaît (ou qu’on croyait connaître) s’invite sur un terrain où on ne l’attendait pas, celui de la Fantasy. Eh si.
Prévu pour le 19 mars, le premier volume est très judicieusement intitulé Rien que l’Acier. Car ce roman réutilise parfaitement la recette des ouvrages de SF de l’auteur : de l’action, une violence caractéristique de l’homme et des personnages hauts en couleur. D’ailleurs, le livre a suscité un sacré buzz lors de sa parution originale en raison de l’un de ses principaux protagonistes, qui se trouve être gay...
Rien que l’Acier, c’est une véritable tuerie, au propre comme au figuré. À vous de la découvrir à la fin du moi, en présence de l’auteur.