Après avoir parcouru le Royaume de Morgravia dans le cycle du Dernier souffle (Le Don, Le Sang, L’Âme) puis l’Ensemble Denova dans La Trilogie Valisar (L’Exil, Le Tyran, La Colère), la nouvelle saga de Fiona McIntosh vous propose de visiter la fabuleuse Percheron.
C’est donc une nouvelle trilogie de la grande prêtresse de la Fantasy australienne qui s’ouvre avec Odalisque. Là où les deux précédentes proposaient une atmosphère médiévale assez traditionnelle, Percheron vous propose un cadre plus exotique inspiré des Mille et une Nuits, et plus particulièrement de la belle Constantinople.
Cette région pourrait être perçue comme un reflet de l’actuelle Istambul, dans un autre monde. La baie de Percheron, c’est une myriade de rues commerçantes qui sentent les épices. C’est le port de pêche qui baigne dans une constante lumière rouge. Mais plus que tout, c’est le Zar Joreb, le tout puissant monarque suprême, roi des mers et souverain du désert. L’homme est considéré comme un dieu par ses sujets… mais même les dieux doivent mourir un jour.
Telle est la pensée de Herezah, première épouse et favorite du défunt Zar. Bien décidée à protéger son fils Boaz, désormais maître du royaume à seulement 15 ans, celle-ci fait éliminer tous ses rivaux et entreprend de constituer un nouveau harem. Harem que rejoindra la jeune et belle Ana, l’odalisque dont il est question dans le titre.
Achetée comme une marchandise de choix, elle est destinée à devenir concubine à son tour, une position hautement considérée par certains et presque enviée par d’autres. Aux côtés des autres compagnes du Zar, elle ne manquera de rien. Sauf de liberté. Et elle n’aura d’autres amis que le séduisant et secret Lazar, l’Éperon de Percheron, et Pez, le fou de la cour.
Ana trouve sa vie insignifiante, aux yeux des puissants. Elle n’imagine pas que sa tentative d’évasion déclenchera une série d’événements dramatiques… et même une guerre.
S’il on devait comparer cette nouvelle série à l’un des précédents travaux de Fiona, ce serait Le Dernier souffle. Le décor est différent (ce qui est appréciable !) mais on trouve dans Percheron la marque de fabrique de l’auteure : une espèce de magie peu ou pas acceptée par le commun des mortels, de nombreux rebondissements… et des personnages ô combien attachants.
Nul doute qu’avant même d’être habitué à cette nouvelle contrée, et même avant de saisir les tenants de l’intrigue, vous apprécierez Ana, à la fois fragile et forte, le noble et fascinant Lazar et le génial Pez. Rendez-vous le 28 septembre en librairie.