Seyonne n’a pas toujours été esclave.
Autrefois, les membres de son peuple étaient les gardiens d’une magie protégeant le monde contre les démons. Autrefois... avant que les Derzhi ravagent leurs terres et les réduisent en esclavage.
Après seize années de misère et d’humiliation, Seyonne est résigné : il attend la mort en évitant le surcroît de souffrance qu’apportent l’espoir et le souci d’autrui.
Mais, lorsqu'il est acheté par Aleksander, prince de l’empire derzhi, son fatalisme désespéré vacille. Ce nouveau maître, d’une insouciante cruauté, héritier d'une civilisation qui a assujetti la sienne et règne sans partage sur son monde, semble la proie des démons. Que deviendrait le monde sous l'emprise d'un empereur à leur merci ? Devinant en Aleksander les germ
es de la grandeur, l'esclave devra, pour le sauver, trouver la force de mener son dernier combat.

Ca, c’est le résumé de L’Esclave, un bouquin à paraître le mois prochain chez Bragelonne. Il s’agit du premier volume d’une nouvelle trilogie, Les Livres de Rai-kirah, et en fait… bon, on vous dit ça régulièrement, mais tant pis...! En fait, disais-je, on est nombreux dans la Brage team à avoir adoré le bouquin. Non mais vraiment.

Le livre de Carol Berg est très accrocheur, et ce dès la première page. Personnellement (César speaking), j’ai très vite été captivé par le récit de Seyonne, le narrateur de l’histoire. J’ai ressenti quelque chose de similaire lors de ma lecture de La Marque, quelques mois plus tôt. Les deux bouquins ont en commun une écriture de haute qualité et une intrigue pleine de grandeur.

Pour que le livre prenne davantage forme de votre esprit, j’ai demandé à certains de mes collègues de vous en toucher deux mots. Voici…

Hélène, assistante éditoriale :
"Ben si tu veux, ce qui est génial dans le livre, c'est surtout la relation très ambigüe entre l'esclave et le Prince. À la base, le premier est vraiment considéré comme un moins que rien : il est marqué au fer, on lui crache au visage, etc. En plus, son propre peuple considère ceux réduits en esclavage comme des gens souillés, perdus, comme morts. Du coup, il n’a aucun espoir de retour "à la normale". Mais en étant au service d’Aleksander, il se rend compte que quelque chose se cache sous la carapace de cet homme fier et orgueilleux. Il décèle une certaine grandeur d'âme chez cet homme, qui apparaît pourtant comme un enfant gâté et insupportable, et qui en plus le maltraite. Mais quand le Prince est victime d’un sortilège, Seyonne, qui est sensible à la magie, le met en garde, alors qu’il pourrait très bien vouloir sa mort. L’ambiance rappelle un peu L’Assassin royal, en raison du sacrifice total du personnage central. Franchement, le bouquin est vraiment pas mal foutu du tout..."

Fabrice Borio, directeur artistique adjoint :
"Le meilleur roman de Fantasy que j’ai lu depuis très longtemps."

Leslie Palant, attachée de presse :
"Pareil que Fabrice! ;)"

Romain, assistant de fabrication :
"Avec un livre nommé L'Esclave, on pense savoir à peu près à quoi s'attendre : une histoire de quête de liberté. Mais dès le démarrage du livre, on se voit happé dans le récit, par un narrateur désabusé et désespéré, qui raconte avec calme comment un prince l'achète sur le marché. Les deux personnalités sont posées : un serviteur cérébral mais blasé et sans espoir, et un maître cruel et futile - mais courageux. L'écriture est adroite, le récit savoureux et le développement des personnages intelligent. J'ai littéralement mangé ce livre, et ai été touché par ce duo de personnages principaux, à première vue si improbable et finalement formidablement réussi."

Leslie Palant, attachée de presse :
"Pareil que Romain! ;)"

Après, le Romain a rajouté un petit quelque chose qui n’était pas destiné pour cette news, mais je le mets quand même Laughing

"L'intéret du bouquin c'est que les deux persos ne se développent pas comme on s'y attendrait. Sans trop spoiler, le prince reste un gros con, mais il devient un gros con loyal. L’esclave, lui, se "déblase" mais reste quand même le gros miséreux de l'histoire. Après ce qui est génial, c'est que le changement se produit chez eux vraiment petit à petit, tout au long de leurs dialogues…"

Convaincus ? Non ??
Bon, ben puisque c’est comme ça on vous fournira dans quelques temps un extrait du livre, pour que vous vous fassiez votre propre idée. Et on en reparlera à ce moment-là… Wink

Ha oui, juste pour info : à bouquin exceptionnel, couverture exceptionnelle. On a confié l’illustration au grand Jean-Sébastien Rossbach, qui après la SF avec Black Man et la bit-lit avec Succubus Blues a réalisé une très belle couverture de Fantasy. Voilà ce que ça donne... Qu'en pensez-vous? 

L'Esclave (Les Livres de Rai-kirah - tome 1) de Carol Berg ; illustration de Jean-Sébastien Rossbach

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