Mais c’est à toi que je pense est un roman très fort, que nous vous avions déjà présenté (voir ici). Comme nous l’avions précisé, c’est un énorme coup de cœur. Aussi, Claire, notre directrice éditoriale, s’est proposé de vous en dire quelques mots…
Mais c'est à toi que je pense est un roman qu'on n'oublie jamais.
Avec sa voix douce, sans prévenir, l'auteur m'a bouleversée. Sans hésiter, mais sans précipitation non plus, il m'a emmenée tout droit en enfer. Celui de l'enfance martyrisée. Et si Gary Braunbeck ne nous épargne pas le récit révoltant de certains sévices, j'ai été ébranlée plus encore par la simplicité des peurs de ces enfants. Ils ont enduré ce que personne ne saurait supporter avec la résignation des victimes innocentes ; ils sont trop jeunes et trop traumatisés pour porter un regard choqué sur leur propre martyre. Et ce qui compte, pour eux, c'est de savoir s'ils seront encore aimés. Coûte que coûte, quitte à infliger la douleur et la peine, ils obtiendront réponse à cette question. Comment ne pas les comprendre ?
Et pourtant, pour avoir été traités si longtemps avec la pire des barbaries, ils ont appris à être sans pitié. Comment ne pas trembler avec celui qui est entraîné contre son gré dans leur retour cahotique vers l'humanité ?Mais c'est à toi que je pense est un roman terrible, un roman qui vous enlève et vous oblige à ouvrir les yeux sur les souffrances des autres.
Mais c'est aussi un roman sur l'espoir. Celui que quelqu'un nous attende à la maison, quoi qu'il arrive.
Comme Mark, le narrateur, vous ne regarderez plus jamais un enfant pleurer de la même façon.
Mais c’est à toi que je pense sort le vendredi 16 avril… mais on n’a pas fini de vous en parler.