Ugo Pinson est un illustrateur Nantais, qui a suivi les cours de l’école Pivaut, à Nantes, et a eu la chance durant ses études de collaborer avec Jean-Claude Golvin, illustrateur, architecte, archéologue et grand spécialiste de l’Antiquité. En 2015, il a illustré le 1er tome de la bande dessinée Stonehenge, sur un scénario de Corbeyran, une aventure celtique entièrement réalisée à l’huile, qui lui a valu de se faire remarquer dans le milieu éditorial. Il a réalisé de nombreuses couvertures pour différents éditeurs (Delcourt, Glénat…) et a travaillé en 2018 à la recréation du musée du château de Dinan. C’est son affection pour la peinture traditionnelle et pour l’histoire qui l’a amené à collaborer avec nous sur l’aventure de l’album illustré The Witcher ‒ Le Moindre Mal dont toutes les planches ont été réalisées en peinture à l’huile.
L’album illustré The Witcher ‒ Le Moindre Mal sera disponible en libraire dès le 28 octobre et il est déjà en précommande ICI
Petit clin d’œil : Ugo Pinson s’est glissé dans une de ses peintures, et il compte désormais parmi les habitants de la ville de Blaviken ! Vous pouvez le voir habillé en rouge ci-dessus.
On vous laisse découvrir ci-dessous les esquisses préparatoires des peintures de l'album illustré The Witcher – Le Moindre Mal, accompagnées des commentaires d’Ugo Pinson qui vous révéleront les secrets de cette mise en peinture du Sorceleur !
« Mon travail d’illustrateur débute par une lecture attentive de la nouvelle, qui permet d’effectuer un découpage visuel respectant à la fois le rythme et la narration du récit. Sur un carnet, je couche les premières idées de composition et quelques annotations qui pourront m’inspirer par la suite. Sur la page ci-contre (voir ci-dessous), la recherche et le crayonné qui en résulte. Ce dernier est la phase préalable au véritable chantier que constitue la peinture à l’huile. » – Ugo Pinson
« Les antagonistes de la nouvelle “Le Moindre Mal” au complet ! Les sbires de Renfri sont normalement au nombre de six, mais Nimir et Vyr sont frères jumeaux. J’écris toujours quelques notes sur le côté, en général des infos glanées dans la nouvelle, pour retranscrire au mieux les traits de caractère dans le dessin. » – Ugo Pinson
« Pour la séquence de l’affrontement final sur le marché de Blaviken, j’ai réalisé le plan ci-dessous avec un point de vue général, une sorte de “2D isométrique”, afin de repérer les mouvements des personnages et la chorégraphie du combat. Cela me permettait ainsi de savoir précisément quel bâtiment dessiner à l’arrière-plan. » – Ugo Pinson
« Ci-dessous, le crayonné réalisé pour la couverture de l’album » - Ugo Pinson
À propos du Sorceleur (extrait de « Le Succès du Sorceleur 2nde partie » à retrouver dans The Witcher Illustré – Le Moindre Mal) :
En 1994, la parution du Sang des elfes, premier roman de la saga du Sorceleur, conjointement à celles des deux premiers recueils de nouvelles, Le Dernier Vœu et L’Epée de la providence, assoie la notoriété du Sorceleur et la reconnaissance littéraire d’Andrzej Sapkowksi dans son pays natal, la Pologne. Huit ans se sont écoulés depuis la publication de la nouvelle « Le Sorceleur » dans le magazine Fantastyka, en décembre 1986. A partir de cette date, Geralt de Riv n’a cessé d’étoffer ses aventures et Andrzej Sapkowski a renouvelé un genre méprisé, la fantasy, dans une Pologne alors en pleine mutation.
Dès lors, le succès d’Andrzej Sapkowski sera grandissant. Le Sorceleur est un phénomène, non seulement parce que la saga littéraire est devenue un best-seller, mais aussi parce qu’elle reçoit les plus prestigieuses récompenses littéraires. Entre 1990 et 1994, Sapkowski remporte les quatre prix les plus renommés auxquels un auteur de science-fiction ou de fantasy peut prétendre. En 1997, il obtient le « Passeport Polityki », l’un des plus importants prix littéraires polonais. Il est également nommé au « Nike », l’équivalent local du prix Goncourt, pour La Tour des fous, le premier tome de sa trilogie hussite (publiée à partir de novembre 2020 aux éditions Bragelonne).
En 1999, la parution de La Dame du lac vient conclure la pentalogie du Sorceleur, entamée avec Le Sang des elfes (1994), Le Temps du mépris (1995), Le Baptême du feu (1996) et La Tour de l’hirondelle (1997). Andrzej Sapkowski est à présent une star en Pologne […] il est aujourd’hui le deuxième auteur polonais le plus traduit dans le monde après Stanislas Lem, l’auteur de Solaris. Ses livres ont été publiés dans 37 langues et vendus a plus de 17 millions d’exemplaires à l’international. Il a reçu le Prix David-Gemmell en 2009, dans la catégorie fantasy, pour son roman Le Sang des elfes, et été élevé au rang de « grand maître » en 2016 par le Prix World Fantasy.
Pour illustrer l’impact des récits d’Andrzej Sapkowski, certains le comparent à George R.R. Martin. Tous deux ont commencé à écrire leur grand-œuvre tardivement, dans les années 1990 : Le Sang des elfes a paru en 1994 et Le Trône de fer en 1996.