Il y a une semaine exactement, nous étions très heureux de vous annoncer plusieurs bonnes nouvelles, à commencer par l’obtention de prix obtenus par deux livres édités par Bragelonne.
Aujourd’hui, rebelotte avec le dernier roman de Neal Stephenson, Anathem, qui vient de recevoir le prestigieux prix Locus 2009 du meilleur roman de science-fiction !
Les amateurs d’imaginaire connaissent principalement Stephenson pour Snow Crash, un roman totalement déjanté et bourré de testostérone, réédité il y a peu par Bragelonne.
Anathem, son dernier bébé, c’est un peu la rencontre entre La Stratégie Ender et Le Nom de la rose. Sorti l’été dernier aux Etats-Unis, il y a fait un énorme carton : le livre s’est notamment hissé à la première place de la liste dressée par le New York Times. Le tout dès la première semaine et surtout, tous genres confondus !
Nous vous avions déjà un peu parlé du livre lorsque nous vous avions annoncé la venue de l’auteur dans notre catalogue. Tom Clegg, le nouveau directeur de la collection Bragelonne SF, disait notamment ceci :
Dans son nouveau livre, Stephenson effectue un retour vers des thèmes très familiers de la SF, mais avec une approche assez novatrice. Il nous présente un monde entièrement imaginaire, Arbre, avec sa propre trajectoire historique et intellectuelle, mais qui est en quelque sorte parallèle à notre monde - voire un peu en avance. Un des aspects les plus bizarres est qu’on y trouve des institutions semblables à nos monastères, les "concents", sauf que ce ne sont pas des religieux qui y vivent, mais des savants rationalistes. Suite à une série de désastres dont le reste du monde les rend responsables, ces scientifiques peuvent certes se livrer livrer à de la recherche pure dans l'enceinte de leurs communautés, mais ils sont privés de moyens technologiques et on leur a imposé des limites quant à la communication de leurs résultats à la société. En gros, ils ont eu trois mille ans pour développer leurs théories, mais sont dans l’incapacité de leur donner des applications pratiques. Mais lorsque quelque chose de complètement inattendu arrive, la société est obligée de les appeler à l’aide car ils sont les seuls à pouvoir comprendre le phénomène et y faire face.
Le reste de la confession du monsieur est à consulter en suivant ce lien.
D’ici la sortie du livre, en 2010, on devrait vous reparler de lui.
P.S. : Youhou !!