Avec la parution, vendredi dernier, de La Grâce de Kushiel, la deuxième trilogie de Jacqueline Carey est arrivée à son terme.
Vous savez tout le bien qu'on pense de la saga d'Angeline. Kushiel fut l'un de nos grands coups de cœur de ces derniers temps et, une fois celle-ci terminée, nous avons logiquement poursuivi notre voyage dans cette France fantasmée avec l'autre trilogie de l'auteure.
Imriel en était la suite directe. Se situant une décennie plus tard, l'histoire se focalise cette fois autour du fils adoptif de Phèdre et Joscelin, qui est aussi le fils naturel de la sournoise Melisande Shahrizai.
Si le dicton dit bien que les péchés des parents ne doivent pas retomber sur les épaules des enfants, cette théorie n'entre en pratique que très difficilement à la Cour. Les regards méfiants n'ont cessé de suivre le jeune homme. S'il n'est pas marqué par le dieu de la pénitence comme le fut Phèdre, Imriel ne reste pas moins l'un de ses descendants directs. Et comme il est aussi troisième dans l'ordre de succession au trône, les conspirations faisant de lui une pièce maîtresse ne manquent pas…
Ainsi, alors que la situation politique de Terre d'Ange et de ses alliés n'a jamais été aussi tendue, Imriel a du prouver plus d'une fois qu'il n'était pas l'ennemi de l'intérieur, et ce malgré son amour pour la future Reine, connu de tous.
Ces péripéties étaient décrites dans L'Héritier de Kushiel puis La Justice de Kushiel. Et dans ce troisième et dernier tome, notre ami devra à nouveau accomplir un acte de foi. La reine Ysandre veut bien consentir à cette union à la seule condition qu'Imriel retrouve sa mère biologique et la ramène en Terre d'Ange. Pour y être exécuté. Autant dire qu'Imriel n'est pas sûr de revenir vivant.
La découverte de son destin vous attend dans ce troisième volume. Il faudra ensuite quitter Terre d'Ange… du moins pendant un temps. Il n'est pas exclu qu'à l'avenir, nous y retournions…