On relaie cette news avec quelques jours de retard en raison de notre actualité chargée, mais on ne pouvait pas passer à côté : Mais c’est à toi que je pense a décroché le Prix Masterton 2011 du roman traduit !
Le Prix Masterton récompense depuis onze ans des romans et nouvelles fantastiques et d’horreur. L’extraordinaire roman de Gary Braunbeck suit ainsi le chemin tracé par Arlis des forains, Lignes de vie, Sur le seuil, Underground et Morte saison. (Chacun d’eux a remporté le prix francophone ou étranger durant les années passées.)
C’est une nouvelle fois un grand honneur que de voir l’un de nos bébés entouré d’un beau ruban. C’est aussi très fort, compte tenu du fait que le livre n’est ni un roman fantastique, ni un roman d'horreur. 
Rappelons-le, Mais c’est à toi que je pense est l’un de nos plus récents coups de cœur. Un roman aussi noir que touchant. Petit rappel de l’intrigue :
La voiture de Mark Sieber tombe en panne alors qu’il rentre chez lui après quelques jours passés dans le Missouri. En attendant que son véhicule soit réparé, il loue une chambre pour la nuit dans le motel le plus proche. À peine installé, il est brutalement enlevé par un groupe d’inconnus. Lorsqu’il reprend connaissance, il se trouve en compagnie de quatre enfants. Horriblement défigurés – et pour certains mutilés – chacun d’eux porte un maquillage élaboré couvrant leurs meurtrissures. Les jeunes gens viennent d’échapper à un tueur en série en activité depuis des décennies – et pédophile de surcroit. La seule chose qu’ils veulent, c’est rentrer chez eux. Ils ont besoin d’un adulte pour les ramener à leurs parents, que certains n’ont pas vu depuis près de dix ans. Et c’est Mark qu’ils ont choisi comme passeur...
Puisse cette distinction vous inciter à lire ce roman tout simplement extraordinaire. Via le moteur de recherche ci-contre, n’hésitez pas à jeter un œil aux quelques actualités qu’on a consacré à cette merveille…
