Comme prévu, nous terminons la semaine avec la retranscription de l’entretien que l’auteur nord-irlandais a bien voulu nous accorder. C’était il y a quelques semaines de cela, à l’occasion de l’envoi du dernier Neverland.
altPour commencer simplement, pourriez-vous vous présenter à vos lecteurs ?

Salut. Je suis un écrivain nord-irlandais et je vis à présent en Angleterre. J’ai grandi pendant la période des Troubles. Je suis dyslexique et issu d’une famille d’ouvriers. Cette enfance a influencé ma perspective sur bien des points. Je suis un peu un anarchiste dans l’âme, mais aussi un philosophe, un poète, un conteur. Et un bouffon.


D’ou vous est venue l’histoire du Cœur du monde ?

Un bon joint, de la bonne musique, beaucoup de nuits passées à noter des idées.

Comment expliquez-vous le succès actuel de cette "Fantasy à capuche", portée par des assassins ?

Je ne savais même pas que ce mouvement existait quand j’ai commencé à écrire Farlander, il y a environ cinq ans. L’idée des assassins dans mon roman est beaucoup plus ancienne : je la tiens d’un autre concept que j’ai utilisé dans une histoire de science-fiction. Le fait que les anciens Rōshuns soient des exilés issus d’une révolution avortée est leur véritable histoire. Et plus particulièrement Ash. Cette partie de l’intrigue devient plus évidente à partir de Stands a Shadow, le deuxième tome. La véritable thématique derrière la trilogie du Cœur du monde est celle de la liberté face à la tyrannie.


Ash est étonnamment calme pour un personnage principal portant un roman sur ses épaules. Comment est-il né dans votre esprit ?

J’adore les films de samouraï d’Akira Kurosawa (Les Sept Samouraïs, La Forteresse cachée…). Ça et les vieilles histoires zen à propos des moines fous de Chine et du Japon.

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Question traditionnelle : pourriez-vous résumer Farlander en trois mots ?
Père et fils.


Enfin, quels sont vos projets ?

Outre le troisième roman de la trilogie, j’ai deux projets très précis sur le feu. Ils sont encore dans leur genèse. L’un tient de la science-fiction, l’autre de la parodie. J’ai aussi une idée de saga dramatique pour la série du Cœur du monde. Elle me tient à cœur et j’aimerais vraiment l’écrire, si assez de lecteurs veulent bien la suivre. Je touche du bois !

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