Voici l’ultime épisode de notre feuilletonesque compte-rendu de la World Fantasy Convention 2013. Plus de deux mois après l’événement, il était grand temps d’en finir, sur une note festive, qui plus est !Chaque journée de la convention se termine par une ou deux fêtes organisées par un éditeur. Parfois, il y en avait deux en même temps. Et rebelote le lendemain. Ça peut paraître consanguin, présenté comme ça, mais il faut prendre conscience que la grande majorité de ces personnes ne se voient qu’une ou deux fois par an, et qu’elles font en sorte de passer le plus de temps possible ensemble.

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Puisqu'on vous disait qu'il y avait du peuple. Au premier plan, Jon Courtenay Grimwood et Den Patrick.

Cette année, nous avons décidé d’organiser notre propre fête avec les éditions Gollancz, le Bragelonne britannique. (À moins qu’on soit le Gollancz francophone ?) La raison à cela est simple, et elle a été parfaitement présentée par Gillian Redfearn lors de son speech : nos deux maisons d’édition, bien que très différentes dans leur forme, partagent plus que des auteurs. Les liens que nous avons tissés ensemble au cours de ces quelques années ont formé une véritable et précieuse amitié éditoriale.

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Le discours de bienvenue revient à Gillian Redfearn, Publishing Director de Gollancz.

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 Puis, c'est au tour de Stéphane Marsan de prendre la parole. À droite, Antoine Rouaud écoute sagement tout en posant. Derrière lui, Michael Marshall Smith.

Nous souhaitions démontrer que, dans un monde concurrentiel et aussi en difficulté que le nôtre, une telle entente était possible et qu’elle était en plus profitable pour les lecteurs de genre. C’est du moins ce qu’on croit. Après tout, Gollancz nous a donné Scott Lynch ou Joe Abercrombie, et on leur a offert Pierre Pevel et Antoine Rouaud. Tout ce petit monde était présent et il y en avait bien plus encore. Tim Powers, Sarah Ash, James Barclay, Neil Gaiman, Graham Joyce, Jon Courtnay Grimwood… On pouvait facilement avoir la tête qui tourne, et pas à cause de la bière.

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À gauche, Scott Lynch et celui qui l'a découvert : Simon Spanton. À droite, Tom Clegg, le traducteur de Pierre Pevel et d'Antoine Rouaud, est entouré de David Oghia et Alain Névant.

Pour la petite anecdote, et sans vouloir faire l’apologie de la boisson (qui, rappelons-le au cas où quelqu’un du CSA nous lit, doit être consommée avec modération), c’est avec six mots magiques que Stéphane et Alain ont réussi à s’entendre aussi bien avec tous ses yankees et sujets de Sa Majesté : « Can I buy you a drink ? » Il n’en faut pas plus, là-bas, pour engager une conversation qui sera forcément enrichissante et qui pourra même faire naître un début de belle histoire, comme celle qu’on vit avec nos amis GillianSimonMarcusDarren et tous les autres membres de la team Gollancz qu’on salue ici une nouvelle fois bien bas.

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À gauche : votre serviteur et Joe Abercrombie. À droite, Keri Arthur accompagnée de... de quelqu'un dont j'ai oublié le nom, je dois bien l'avouer.

Voilà, cette fois, ce compte-rendu est bel et bien terminé. Ces six parties forment un tout complet qui, on l’espère, vous aura intéressé et, qui sait, vous donnera l’envie de vous inscrire à un tel événement dans le futur.

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À gauche : James Barclay discute avec Pierre Pevel et Claire Deslandes. Au milieu : Neil Gaiman, what else? À droite, Trudi Canavan et son mari.

Le mot de la fin n’en sera pas un.

C’est plutôt un commencement, au risque de faire une mauvaise punchline hollywoodienne. Nous nous sommes tellement éclatés qu’on remettra ça tôt ou tard, à l’occasion d’une prochaine convention britannique. Nous sommes conscients d’être des privilégiés. C’est un peu grâce à vous qu’on a pu aller là-bas, après tout. C’est pour ça qu’on relaie autant d’informations que possible, histoire de vous faire vivre l’événement en différé. Et puis, avec un peu de chance, on verra bien ce genre d’événement arriver de notre côté de la Manche un jour ou l’autre !

En attendant, les vidéos – longtemps promises – que nous avons enregistrées là-bas devraient enfin vous parvenir d’ici peu... encore un tout petit peu de patience.

All best.

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