Il est plus que temps de vous présenter le roman qui sera au centre de toutes les attentions. Ce roman s’appelle La Voix du Sang et, dans les prochaines semaines, nous allons tâcher de vous en parler plusieurs fois, mais toujours dans un angle différent.
Aujourd’hui, nous allons tenter de vous expliquer pourquoi nous avons été enchanté lorsque les agents d’Anthony Ryan nous ont informé qu’ils nous accordaient les droits de publication de cette œuvre en langue française. Il y a deux raisons à cela : une pragmatique et une autre, plus personnelle, qui a fait battre notre petit cœur de lecteur.
Et nous allons commencer par la raison personnelle.
Il suffit parfois de deux phrases pour émouvoir et considérer qu’un roman est fait pour nous. Dans le cas présent, elles se trouvent dès les remerciements qui précèdent ce roman. Anthony Ryan y écrit :
« Je tiens à mentionner la dette considérable que je dois aux auteurs de toutes les oeuvres de Fantasy que j’aie pu dévorer au fil des ans, au premier rang desquels feu le grand David Gemmell. C’est un honneur pour moi que d’oeuvrer dans l’ombre de ce géant. »
Le nom de Gemmell signifie énormément, pour nous comme pour vous. Contester sa légende est inutile mais, c’est un fait, la majorité des auteurs de la nouvelle génération sont plus enclins à devoir leur passion pour la Fantasy à Robert Jordan, George R.R. Martin ou J.R.R. Tolkien. Voir un nouvel auteur déclarer ouvertement son estime pour l’homme qu’on connaissait si bien n’est ainsi pas monnaie courante. C’est la première raison pour laquelle nous nous sommes intéressés à Ryan.
La seconde vient de l’engouement incroyable qui entourait La Voix du sang. En quatorze ans, nous avons été témoins d’un certain nombre d’acensions, mais jamais aussi fulgurantes. D’autant que les critiques étaient quasi exclusivement élogieuses. Seuls quelques ouvrages suffisamment mainstream au sein de notre genre favori réussissent ce tour de force. Rares sont les élus qui arrivent à générer autant de retours positifs sur le Web, ce média où l’on entend traditionnellement plus souvent les mécontents que les contents, qui se donnent rarement la peine d’exprimer leur satisfaction.
Ce triste état de fait est vrai pour toute la notation d’œuvres culturelles. Pourtant, Anthony Ryan semble touché par la grâce du Dieu Internet et, d’une manière générale, par les lecteurs. Si vous suivez ce lien, vous tomberez sur la fiche du livre, sur Amazon.com, et notamment sa grille de notation. Plus de 95 % des lecteurs lui attribuent la note maximale. Même son de cloche sur la version anglaise du site de vente en ligne, ce qui lui vaut d’y être élu meilleur roman de Fantasy de l’année.
Une performance confirmée par le célèbre site communautaire Goodreads, où le roman décroche une moyenne de 4,6/5 attribuée par plus de 9000 amateurs de livres. C’est simple, on n’avait pas vu un tel phénomène depuis Le Nom du Vent de Pat Rothfuss. J’ai bien peur que vous tombiez régulièrement sur cette autre comparaison flatteuse, navré. (Ou pas.)
Les signaux étaient donc nombreux. Et ils signifiaient bien ce qu’on espérait…
Nous en resterons-là pour aujourd’hui. D’ici la sortie de La Voix du Sang, programmée pour le 18 juin, nous prévoyons de revenir sur l’histoire de ce livre. Nous vous livrerons également la traditionnelle lettre de l’éditeur, qui accompagne chaque année le roman que nous mettons en avant. Cette fois, ce n’est pas Stéphane Marsan qui en sera l’auteur, mais Hania Jalkh. Bien qu’elle soit éditrice chez Bragelonne depuis quelques années maintenant, elle n’avait pas beaucoup eu l’occasion de s’exprimer devant vous. Il ya une première fois à tout… et quelle première fois !
D’ici-là, portez-vous bien et préparez-vous mentalement à lire une très, très belle histoire…