La curiosité du mois d’août s’appelle New Victoria. cet ouvrage signé Lia Habel est au carrefour de différents genres littéraires : dystopie, steampunk, romance… et zombies !

La guerre a anéanti les États-Unis. Sur les décombres, une nouvelle civilisation a éclos : le dernier refuge de la morale d’un temps révolu. Car l’avenir est terrifiant. Aux frontières du pays, des combats armés font rage, opposant le régime politique en place à des rebelles sanguinaires qui semblent résister à tout, même à la mort. Nora a un destin tout tracé : épouser un membre de la haute société et collectionner les robes de bal. Faire honneur à la mémoire de son père, l’éminent docteur Dearly. Rien, dans sa délicate éducation victorienne, ne l’a préparée à un violent kidnapping, ni à survivre dans le camp d’une faction rebelle. Et pourtant elle devra surmonter ses craintes et ses préjugés pour comprendre la nature du véritable danger qui menace les vivants… comme les morts !

Si la dystopie fait actuellement les beaux jours des romans pour jeunes adultes (Hunger Games, bien sûr, mais aussi Le Dernier jardin ou Legend). Pour autant, le genre ne date pas d’hier non plus. (Rappelez-vous, 1984.) Mais là où Lia Habel se démarque de ses pairs, c’est en ajoutant tout un tas d’idées qui, de façon fort surprenante, fonctionnent très bien ensemble.

Ainsi, la société Néo-Victorienne qui est déchttp://milady-le-blog.fantasyblog.fr/2012/08/30/le-programme-de-la-rentree-2012/rite dans le livre paraît très crédible, associé au contexte historique. Et ça ravit l’amateur de steampunk qui sommeille en chacun de nous, d’où l’orientation qu’a prise la couverture, signée Didier Graffet.

Et ce n’est pas tout : les zombies dont on parlait en préambule ne sortent pas de nulle part. Leur présence à l’écran est même particulièrement bien pensée… mais on ne peut pas vous dire pourquoi sans risquer de vous gâcher une partie de l’intrique.

Et enfin, il y a la relation entre Sarah et le valeureux soldat qu’on ne peut pas ne pas apprécier. En mettant sa détermination, ses connaissances et son tempérament au service de la juste cause de Bram (qui la concerne aussi bien plus qu’elle ne le croit), l’héroïne se révèle tout bonnement fascinante.

À vous de nous dire ce que vous pensez du roman, maintenant. Sachez par ailleurs qu’une autre version du livre existe chez Castelmore. Si vous vous demandez pourquoi, je ne saurais trop vous conseiller de lire les explications de Barbara, sur le blog de notre label YA. Pour cela, cliquez donc ici.

Actualités Liées