"Quoi qu’est-ce donc ?" allez-vous demander. Eh bien il s’agit d’une petite perle pour tout amateur de SF, livrée par l’ami Laurent Genefort.

En 1997, le chef d’orchestre des Trésors de la SF avait plus de cheveux, mais il avait déjà des lunettes. Sa carrière d’écrivain avait débuté depuis quelques années mais Laurent travaillait parallèlement sur sa thèse, celle-là même qui porte le nom de cette actu.

Le résultat de cet intense travail, c’est un mémoire de plusieurs centaines de pages, aujourd’hui disponible en ligne grâce au CNRS. Si vous êtes un inconditionnel de la collection citée plus haut et la SF en général, c’est une véritable mine d’or qui s’offre librement à vous. De plus, cela vous permettra de connaitre un peu plus notre ami Laurent

Véritable essai sur la SF, le document explore le genre à travers cinq œuvres : Noô de Stefan Wul, Dune de Frank Herbert, La Compagnie des glaces de G.-J. Arnaud, Helliconia de Brian Aldiss, et Hypérion de Dan Simmons.

Vous pouvez accéder au dit mémoire en cliquant simplement sur ce lien. Mais histoire de commencer votre voyage, voici une partie de l’introduction du mémoire...

L’origine personnelle de cette étude remonte à l’époque où je fréquentais le collège. Je lisais de la science-fiction depuis l’école primaire, aussi le genre ne m’était-il pas inconnu. Je me rappelle avoir lu Dune à treize ans… et n’y avoir pas compris grand-chose. Mais les gigantesques vers des sables à gueule de lance-flammes m’avaient captivé pour toujours.

Au cours de ma scolarité, j’ai dû le relire trois ou quatre fois, et toujours s’est imposée la figure d’une immense structure mouvante, faite d’idées et de mots qui s’assimilaient lentement en moi. Et chaque lecture se déposait comme une couche géologique. Il ne fait pas de doute que Dune entre pour une bonne part dans le désir de m’essayer moi-même à la science-fiction.

Mais c’est Noô qui a été déterminant. Il a exercé sur moi un tel pouvoir de fascination, qu’il est devenu un authentique livre de chevet. Depuis que je l’ai fait pénétrer dans mon esprit, forgeant des pans entiers de mon imaginaire, il semble continuer d’infuser en moi. Ce qui est sans doute le cas de toute grande œuvre sur le lecteur attentif.

Et voilà... Pour la suite, vous savez où c'est. Wink

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