Tel est le titre d'un article intéressant publié dans le quotidien britannique The Independant, et repris par le webzine Enviedecrire.com.
altNe serait-ce qu'en consultant le catalogue de Bragelonne, vous vous êtes certainement rendu compte de cette émergence du prétendu sexe faible dans les littératures de l'imaginaire. Dans la mesure où l'on baigne quand même dedans depuis un bout, on se permettra d'ailleurs de nuancer : les noms de Fiona McIntosh, Trudi Canavan, Melanie Rawn, Sara Douglass, Jacqueline Carey, Lois McMaster Bujold, Anne Bishop ou encore Carol Berg, vous les entendez depuis quelques années. Plusieurs années, même.

Mais c'est toujours agréable de voir une vérité se confirmer dans un journal aussi prestigieux. Plus dernièrement, Cinda Williams Chima, Lynn Flewelling et Elspeth Cooper ont allongé cette liste. Et cette dernière est justement citée comme très bon exemple, dans l'un des paragraphes :

 

Des écrivaines moins hésitantes ?

Mais selon les maisons d'édition, cela traduit bien la présence de plus en plus affirmée des femmes dans ce genre, après des décennies d'hésitation. « De plus en plus de femmes nous soumettent leurs manuscrits… qui sont souvent fantastiques, confirme Gillian Redfearn, de Gollancz, le plus gros éditeur britannique en matière de SF et d'heroic fantasy. Je pense d'ailleurs que la seule raison pour laquelle elles nous en envoyaient moins que les hommes jusqu'à présent, c'est qu'elles veulent que ce soit parfait avant de se lancer. » Et l'éditeur de citer le cas d'Elspeth Cooper, une romancière SF à succès, qui a mis dix ans, non pour écrire son livre, mais pour oser le présenter à quelqu'un !

 

Pour lire l'article traduit, c'est par ici. Quant à la version complète en version anglaise, elle est juste ici.

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