Né en 1981, Armel Gaulme est diplômé de Penninghen-Académie Julian (Paris), où il enseigne aujourd’hui le dessin classique et la perspective. Initié au dessin par Alan Lee, John Howe et les illustrateurs européens des années 1900, il se consacre surtout à la création de carnets dessinés.
À la suite de ses études, il illustre plusieurs séries d’ouvrages jeunesse aux éditions Adam Biro/Le Baron Perché, puis chez d’autres éditeurs (Casterman, Bayard, etc.) avant de se tourner vers la production audiovisuelle (jeu vidéo, animation, publicité), pour laquelle il produit de très nombreux dessins de préproduction et des matte paintings. En parallèle, il commence à enseigner dans plusieurs écoles d’art et dans son propre atelier.
Lassé par le travail d’illustration numérique, il entreprend à partir de 2014 de privilégier les études crayonnées sur carnet et les aquarelles. Dans ce style, il publie en 2018 un sketchbook intitulé BESTiary (éditions Caurette), recueil d’illustrations d’animaux fantastiques. Les Carnets Lovecraft entament avec Dagon et La Cité sans nom une anthologie d’esquisses d’après les nouvelles fantastiques du Maître de Providence, H.P. Lovecraft. Il développe parallèlement, avec les éditions Caurette, l’illustration d’une nouvelle de Rudyard Kipling, L’Homme qui voulut être roi.
« Comme beaucoup, j’ai grandi avec le bestiaire parlant de Beatrix Potter, le Chat Botté et Fantastique Maître Renard. Vers sept ans, je guettais la diffusion de Noël des films de Wolfgang Reitherman, l’un des « Nine Old Men » des studios d’animation Disney.
Je n’ai jamais cessé depuis d’être émerveillé par les dessinateurs qui se sont plu à saisir les caractères de leurs semblables et à les transcrire sur des physionomies animales choisies pour la circonstance, au premier rang desquels Charles Le Brun, J.J. Grandville, Heinrich Kley et Benjamin Rabier. » - Armel Gaulme