Tout d'abord publié dans Tintin Reporter, c'est en donnant des cours dans une MJC de la banlieue Parisienne qu'Alberto Varanda est entré en contact avec le milieu du Jeu de Rôles. Là, il va illustrer des jeux tels que In Nomine Satanis ou Bitume, reprenant pour ce dernier les travaux précédents d'Olivier Vatine. Cette expérience lui permet d'affiner son talent. Cet apprentissage va se continuer dans l'ombre de Franquin, puis de Morris. Mais c'est avec des albums aussi diamétralement opposés que Reflets d'Ecume et Bloodline qu'il explose aux yeux du grand public. Cet ancien sculpteur joue admirablement de la lumière, comme le prouve La Geste des Chevaliers Dragons qui confirme tout le bien qu'on attendait de lui, et les premières planches déjà publiées de Paradis Perdu, sa nouvelle trilogie débutée chez Soleil avec Ange au scénario, nous laisse présager qu'Alberto Varanda n'a pas fini de progresser (mais où s'arrêtera-t-il ?) ni de nous surprendre, pour notre plus grand bonheur !